Le règlement intérieur a été établi en accord avec celui de la fédération FFAAA dont est membre l’association Cap Aïkido et en référence à celui de la commission d’éthique de la FFAAA.

L’aïkido est un art martial japonais et les règles de ce règlement intérieur se rapprochent le plus possible de celles du pays d’origine de la discipline.

1. Inscription :

La licence sportive, hormis le cas de licence d’été, est valable du 1^er septembre au 31 aout et doit être renouvelée chaque année.

Pour monter sur le tatami, les élèves doivent impérativement être à jour de leurs cotisations (licence fédérale, cotisation club elle-même fixée annuellement par l’association), avoir remis la fiche de renseignements remplie, un certificat médical tous les 3 ans, (dans l’intervalle l’auto-questionnaire renseigné), les 2 derniers documents devant être signés par le pratiquant ou son représentant légal. Une autorisation parentale ou du représentant légal est nécessaire pour les pratiquants mineurs. Des cours d’essai sont possibles pour un nouveau pratiquant, au nombre de 3.

Les enfants doivent être déposés et récupérés au dojo et les parents s’assurer de la présence de l’enseignant avant de laisser leur(s) enfant(s) au dojo.

2. Etiquette (Reishiki) :

Au début le sens de cet ensemble de règles peut apparaître obscur et leur signification sera peu à peu plus claire au fil de la pratique. Les sempaï (anciens), aident les débutants à respecter l’étiquette. Ils doivent donc eux-mêmes être irréprochables. L’exigence quant au respect de l’étiquette croit avec le niveau de pratique.

Le salut au Kamiza : il s’effectue en montant sur le tatami et en le quittant, à genoux au Japon, souvent debout dans notre pays.

Les armes sont rangées si elles ne sont pas utilisées, leur tranchant ou pointe jamais dirigée vers le kamiza. Idéalement la pratique s’effectue avec ses armes personnelles mais il est possible d’utiliser celles du club. Elles ne sont jamais jetées sur le tatami mais posées en fin d’utilisation.

Le Keikogi (dit kimono), est propre. Il comporte une ceinture, blanche ou noire selon le niveau technique. Le port du hakama dépend aussi du niveau technique atteint. Le pratiquant peut avoir besoin de rajuster ceinture ou hakama pendant le cours, il ne le fait pas face au kamiza.

Des zoris (sandales dédiées au dojo) sont portées pour les déplacements hors du tatami et rangées correctement pendant le cours. Les colliers, bagues et boucles d’oreilles ou autres, risques de blessures, doivent être ôtées pendant le cours et l’élève pratique pieds nus (sauf problème d’ordre médical) et tête nue. L’hygiène corporelle du pratiquant doit être parfaite. Des consignes complémentaires peuvent exister selon la situation sanitaire du moment.

Les élèves sont assis en seiza (ou en tailleur en cas de blessure), et sur une même ligne, centrés par rapport au kamiza avant le cours et en fin de cours. Le moment de calme qui précède le cours permet de faire le vide, mettre à distance les soucis du monde et se concentrer pleinement sur la pratique.

Le cours commence par un salut au kamiza puis entre professeur et élèves.

En cas d’arrivée en retard au cours, ce qui ne doit pas être la norme, l’élève attend que le professeur lui fasse signe qu’il est autorisé à monter sur le tatami.

Pendant le cours, il n’est pas permis de manger ni mâcher du chewing-gum. Les bouteilles d’eau sont autorisées près du tatami et les pratiquants peuvent boire discrètement sauf pendant que le professeur montre une technique.

Le tatami n’est quitté pendant le cours qu’avec autorisation de l’enseignant (blessure, malaise, hydratation).

Lors du cours proprement dit, les élèves restent en seiza lors de la démonstration par le professeur. Chaque élève salue ensuite un partenaire et travaille la technique demandée. En cas de difficulté, il est possible de saluer le professeur, d’attendre qu’il soit disponible et de poser la question. Les gradés (shodan et au-delà) peuvent guider les débutants, en silence, sans faire de cours à l’intérieur du cours. En fin de technique, les élèves se repositionnent en seiza.

Un visiteur peut venir regarder le cours : prévenir le professeur et prévenir la personne qu’elle doit rester discrète et silencieuse.

Le cours se termine par le salut au kamiza puis entre professeur et élèves, le cours dure donc du salut du début au salut de fin. La responsabilité en cas de pratique hors de ce cadre n’est plus celle du professeur.

3. Respect :

Le respect entre les personnes fait partie de l’étiquette.

Filmer ou photographier est interdit pendant la pratique sauf autorisation du professeur.

Utiliser les photos et films, en particulier sur les réseaux sociaux, n’est permis qu’avec l’autorisation du professeur (qui visionne chaque vidéo et/photo) et l’autorisation du responsable de l’association, qui se sera assuré du droit à l’image de chaque personne filmée/photographiée.

Respect des pratiquants entre eux : notion de respect de l’intégrité de ses partenaires (critère important lors des passages de grades).

Respect du professeur pour ses élèves.

Respect des élèves envers le professeur :

Le professeur par ses cours permet la progression des élèves. La décision des passages de grades kyu, effectués au sein du club, est du ressort unique du professeur, comme la décision de présenter un élève à un grade Dan, passage de grade organisé par les Ligues de la FFAAA. Bien sûr un élève n’est présenté à un grade qu’avec son accord mais la démarche ne peut venir de lui.

Lors des manifestations telles que démonstrations, l’enseignant choisit la forme de la prestation, les pratiquants présents et toute l’organisation technique.

Le professeur est libre de son organisation technique et en décide entièrement.

Cf : Règlement intérieur du comité national d’éthique et de déontologie de la FFAAA qui concerne chaque pratiquant, élève comme professeur et interdit les comportements discriminatoires, sexistes.

Respect envers l’association :

En droit les biens de l’association lui appartiennent et nul ne peut se les approprier, qu’il s’agisse de matériel acquis (armes par exemple), de moyens de communication tels que site internet, comptes de réseaux sociaux ou autres. Le non-respect du règlement intérieur peut entraîner une exclusion définitive de l’association. Toute personne ayant un comportement incorrect pourra être exclue temporairement par le professeur ou un membre du bureau.

Ce règlement a été approuvé par le bureau de Cap Aïkido le 28 juin 2022